Sa voix
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Mais je vois tant de pleurs couler sur ton visage,
Quand le trouble convainc, au plus fort du dépit,
Du bien-fondé d’un mal qui n’a pas de répit,
Que je ne veux bien sûr t’attrister davantage !
Par les sanglots d’un jour le malheur se propage :
Ô voir du temps passé le faciès décrépit
Et les cris gutturaux que nul n’interrompit,
Vision d’une nuit où s’annonçait l’orage !
Voilà l’obsession : succomber pour cela !
Comme un ancien concept banni par l’au-delà,
Étoffe protectrice arrachée à l’aurore !
De ce fait je craignais qu’on ne perçût Sa voix,
Lui le paisible enfant que le destin vint clore
Et dont l’être commun se rappelle parfois !