Le ciel de cendre
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Mais à quel objectif pourrais-je donc prétendre ?
Moi le gamin des jours coutumier du tourment,
Faisant tout son bonheur d’un propos qui ne ment,
Et bien souvent enclin à rechercher le tendre !
Car il n’est point d’azur dessous le ciel de cendre,
Juste un fidèle Ami qui sait précisément
Que le vrai d’exister se fait au détriment
De la fureur de vivre habile à se méprendre !
Ô ces tremblements sourds au hasard de la nuit,
Lorsque l’esprit humain en la tombe s’enfuit :
Te voici débordant d’admirables silences !
Vois le destin promis vers lequel tu tendras,
Quand l’aurore se meut parmi les défaillances
De corps humiliés sous leurs terribles draps !