La vraie vie
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Ton propos est d’aider, cependant considère
Les sept fils de Scéva par le mal piétinés,
En voulant secourir quelques-uns des damnés
Et bien plus largement ceux que l’effroi sidère !
Si le vaisseau prend l’eau, change d’embarcadère !
Laissant pour aujourd’hui les esprits mutinés,
Tout ce bien qui parfois nous rend tous aliénés,
Enthousiasme indu que la raison modère !
Mais maintenant fais place à ce grand inconnu,
Face au destin d’un jour ouvre un peu ton cœur nu !
Ton sort resplendira comme la belle aurore !
L’on goûte désormais aux instants les meilleurs,
Pleins du bonheur ardent d’un Sauveur que j’adore :
Chaque être humain paraît et puis s’en va ailleurs !