Vers le naéant . . .
Nous sommes envahis d’images sensuelles.
Le sexe sans Amour est profondément vain !
Rien de plus spécieux en dehors du divin.
Mais pourquoi convoiter oui toujours les plus belles ?
Nos compagnes d’un jour seraient donc plus rebelles ?
Femme tu fus séduite avec un peu de vin,
Ou ce clignement d’œil qui te pousse au ravin.
Quand les hommes pervers ne se souviennent d’elles !
O le Verbe qui gît ! L’un a dessus son front
Le chiffre de la Bête inscrit comme un affront,
Ramenant les deux corps à l’âge des cavernes !
Avec des mots issus de bien piètres discours,
Parmi les vieux Mammons sans fin tu te prosternes !
Etre dur, singulier, vers le néant tu cours !
Vingt-quatre novembre dix-neufO