Illusions
Guerres au mauvais goût, paix à la bienveillance !
Toute ma poésie est là ! J’aurai du mal
A refaire ce monde au besoin animal,
De vos rébellions je vois toute l’errance !
L’un me déclare alors : adore donc la France !
Mais revoici déjà ce grand flux lacrymal
Dont j’avais hérité sur le font baptismal ;
Or beaucoup sont partis vers cette transcendance !
Ils ne sont revenus ! Sois certain que je meurs !
Le vivant près du soir se confie aux rumeurs
Et recherche un endroit pour reposer sa tête !
Vêtus d’illusions l’on s’en va sans effroi,
Même si le temps pleure au bruit d’une tempête :
Dans les derniers instants l’on pense encore à soi !
Quinze novembre dix-neuftO