Que la mort est belle !
Etre supérieur, Dieu, que la mort est belle !
Lorsque paisiblement l’on s’en va vers demain,
Retrouver ce Sauveur qui nous saisit la main
Et qui ferme les yeux même du plus rebelle !
Aux portes du néant la douce colombelle,
Comme une signature au bas d’un parchemin,
Dévoilant son auteur, le pourquoi du chemin,
Et les mots de toujours écrits en ribambelle !
Mais au souffle du soir tu fus interloqué,
Par ce brouillard épais apparaissant bloqué,
Sur la crête des cieux, au firmament de l’astre !
Vers notre seul destin nous allâmes si nus,
Jusqu’à ce que la nuit se transforme en désastre,
Quand l’aube se dévêt parmi des inconnus !
Dix-sept octobre dix-neufO