La vraie vision
De la raison sans fard la cruelle appétence,
Puisqu’il te faut haïr pour ne pas succomber
Aux charmes d’un gourou qui veut nous perturber,
Entraînant l’être humain vers un ciel trop intense !
L’aiguillon de la foi fait son œuvre en silence,
Mais il te serait dur de vouloir regimber
Soumis à cet égo qu’on ne peut résorber
Et qui fait du Salut l’ultime obsolescence !
Dans tes relations tu recherches l’amour,
Oubliant qu’en l’hiver c’est à chacun son tour,
Lorsque point la camarde, ainsi qu’on la surnomme !
Vois venir sur la nue un Christ en vision,
Qui bien sûr ne s’en va comme passe tout homme :
Ce qu’en dit le quidam prête à confusion !
Vingt-quatre novembre dix-huitO