Pas la fin !
Si tu crois que mourir achève l’existence,
Ami, détrompe-toi, l’âme n’a pas de fin,
Qu’on soit chercheur de Dieu dont l’éternelle faim
S’assouvit en la nue, ou plein d’inappétence !
A l’être conséquent l’insatiable stance,
De Celui qui séjourne avec le séraphin,
Mais volontiers reçoit le plus vil aigrefin,
Accordant Son pardon, lui prêtant assistance !
O les hommes sans foi dans leur sphère accablés,
Revêtus des habits de la saison des blés,
Sur lesquels je m’épanche en des sanglots énormes !
Pour plusieurs d’entre nous vient le dernier moment,
L’on enterre les morts aux visages sans formes,
Sans réaliser que c’est le commencement !
Trois octobre dix-neufO