La Jérusalem des cieux
Les jeunes et les vieux reposeront ensemble :
On ne parlera plus du sévère combat
Des générations, comme ultime débat,
Pareil à ces conflits d’autrefois il me semble !
Ô la larme qui point quand la paupière tremble,
Car le corps se dissipe en un charnel ébat,
Lorsque le vrai du vivre agonise en sabbat,
Sublime mouvement de nos pas qui vont l’amble !
Mais le temps des amours engendre des malheurs,
Bien que le Fils soit là pour calmer nos douleurs :
Regarde autour de nous la sainte citadelle !
Derrière ses remparts il n’est qu’un doux sommeil ;
Les portes de l’enfer ne prévalent contre elle :
Le Royaume de Dieu ressemble à ce soleil !
Vingt-sept septembre dix-neuf O