Le maitre de guerre
Vois ce règne brutal de menace et de haine ;
Tu voudrais que ta glose asservisse les cieux,
Toi le maître de guerre en ces terrestres lieux !
S’il se peut que ce soit au nom de la géhenne !
O les cris infernaux qu’un vent trompeur déchaîne,
Quand l’être éperdument adore tous ses dieux,
Ceux d’hier et d’aujourd’hui, cherchant toujours le mieux,
A travers un brasier où l’autre ne se gêne !
Ami, te souviens-tu de ce démon muet ?
Prostré dans la pénombre où nul ne remuait :
Il te fallait gémir pour sortir de l’abîme !
On dirait que bientôt le vrai se fait liqueur !
Mais aucun ne détient le verbe qui ranime,
Mis à part l’Eternel et son discours du coeur !
Seize août dix-neufO