Sagesse
Je me battrai toujours contre le temps qui passe :
La sagesse d’en-haut, il faut nous la donner !
Toi le Maître vivant, pour mieux nous emmener
Bien loin de cet enfer qui consume l’espace !
Quelques mots de guingois et revoici l’impasse,
Quand tu ne trouveras personne à dominer,
Pas même ton prochain facile à discerner,
Limite d’un moment dessous sa carapace !
S’en vont les derniers cris, les rires nébuleux,
Nul besoin de paraître au pays des ciels bleus :
Il te faudra durer pour m’être nécessaire !
Qu’importe l’au-delà si tu vas sans respect,
O siècle parcouru de deuils et de misère :
Devant l’instant passé te voilà circonspect !
Quatorze août dix-neufO