Poème à Clara
Mon esprit agonise au profond de moi-même :
Combien j’aime Clara, si démesurément
Que j’en oublie alors que parfois elle ment,
Mais qu’importe ! on dirait une flamme suprême !
Or mon cri semble dur, bien vain est mon poème,
Lorsque l’azur fébrile accouche, trop clément,
D’un sourire trompeur qui va confusément :
Sur son âme attendrie achoppe ma bohème !
Néanmoins si divine, en mon ciel constellé,
O toi dont le regard m’a fortement troublé,
Reçois en ce matin la couronne de gloire !
Et la course du temps se mue en tourbillon,
Quand nos corps réunis célèbrent la victoire
Du Laboureur des jours qui creuse Son sillon !
Dix-sept juillet dix-neufO