Jusqu'en bas !
L’un interroge Dieu, l’autre invoque l’archange :
Nul ne connait bien sûr le jour de son départ,
Sinon il bâtirait sur l’angoisse un rempart
Qui le rendrait distant des assauts de la fange !
L’on cherche si souvent des autres la louange ;
Christ est un pis-aller vraiment pour la plupart,
Mais chacun veut du Ciel avoir sa quote-part,
Pour s’assurer dès lors de ne rien perdre au change !
Si l’on peut se soustraire au message trompeur,
Disons tout simplement : « ô Christ nous avons peur ! »
Dans l’éternel parvis il faut planter la tente !
Plus jamais dans l’obscur jalonné d’anciens bâts,
Nous n’entendrons la voix du démon qui nous tente,
Et croit nous attirer des hauts lieux jusqu’en bas !
Vingt-cinq avril dix-neufO