Combien ?
Combien de pleurs lascifs coulant de ta paupière,
Ai-je dû convertir aux matins de douleur ?
Quand tu crois que le monde ainsi qu’un enjôleur
Te pousse vers le roc aux arêtes de pierre !
De tes sens tourmentés te voici prisonnière ;
Sentirons-nous encor le parfum de la fleur ?
Pour un jour le pinacle et l’autre le malheur,
A la fin du périple irons-nous voir Saint-Pierre ?
O les cieux pleins d’espoir dégoulinant d’azur,
Inondant l’univers dans un geste si sûr :
L’aube se fait profonde à travers tout l’espace !
Et puis baisse le front, tu fuiras les barreaux ;
Il n’est de vrai répit dans ces lieux où tout passe,
Où se brise le vent aux accents fulguraux !
Dix-huit janvier dix-neufO