Ce que j'ignorais
Ce que je ne savais, au cœur de cette histoire,
C’est que le Christ Jésus m’avait tant désiré,
Car pour nous Il mourut sans s’être parjuré,
Faisant du grand supplice ô bien plus qu’un déboire !
Plutôt que s’étourdir dans le manger, le boire,
Il redonne sa place à l’être déchiré :
Me voilà bienheureux, le Salut je l’aurai !
Le voici roi des juifs, comme sur l’écritoire !
Au moment où l’espoir, m’ouvrant tout grand les yeux,
Ne se perd en la nuit mais traverse les cieux,
Pareil ! Le Fils soumet le discours d’espérance !
Alors que le Dieu fort ne survient pour punir,
Vois le Maître sanglant transformant la souffrance
En affection vraie où l’on aime s’unir !
Trois janvier dix-neufO