Les uns, les autres
Les uns, l’âme anoblie, ouvrent tout grand leurs ailes,
Lors qu’un tas de soudards médisant de la foi
Se donne librement le vil excès pour roi,
Faisant monter au ciel des paroles cruelles !
Or ce qui se construit l’est à coups de truelles,
L’église ou la maison que l’on bâtit pour soi,
En se fiant au plan qu’on suit comme une loi,
Mais il faut transpirer quand on se passe d’elles !
L’aquilon querelleur éparpille l’encens,
Comme ces cierges vieux à jamais frémissants,
Sous leur dais abêti de flamme et de buée !
Je meurs ! Et bien alors saisis-toi d’une fleur !
Pas la bruyère sèche ou l’herbe exténuée
Et mets- la sur l’autel d’un geste persifleur !
Six novembre dix-huitO