L'inoubliable geste
Toujours je reverrai l’inoubliable geste,
Du Fils donnant Son corps pour la rédemption,
De cet être divin plein de compassion,
O Christ crucifié sur un poteau funeste !
Je ne puis espérer un Sauveur plus modeste,
Du Royaume parlant, seule suggestion,
Comme un cadeau de vie aux airs de bastion,
Et du clou si vengeur qui désormais nous reste !
C’est certain il me faut rendre grâce à genoux,
Ce Maître bienveillant qui jadis vint vers nous,
Pour ôter de l’espoir le poison infertile !
Enfant rejette en bloc le doute où l’on dit : « non ! »
Car rien n’abolira le chaos qu’on empile,
Si ce n’est ce Seigneur connaissant notre nom !
Vingt-deux octobre dix-huitO