Destins
Plutôt que d’en vouloir à la planète entière,
Recommande ton sort au Seigneur éternel,
Qui te proposera de demeurer au Ciel,
Eloignant ton esprit de la pensée altière !
Et puis si tu veux fuir l’obsédant cimetière,
Qui tenaille ton âme ainsi qu’un mal cruel,
Il te faut c’est certain retrouver l’essentiel,
Cet Eden primitif où se perd la frontière !
Se reposer le jour, cheminer dans la nuit,
Sous un soleil de sang si lentement détruit,
Voilà le seul propos qui ne part en fumée !
Alors épouvantés, on allait en haillons ;
Au chant des nations j’ai vu grossir l’armée :
Puissions-nous vivre en paix malgré les bataillons !
Onze juillet dix-huitO