L’aube du saint lieu
Fut-ce en cette existence, était-ce dans une autre ?
Je ne sais ! Ce qui meurt appartient au passé,
Comme un signe de croix au front du trépassé,
A l’heure du péché de l’homme qui s’y vautre !
Mais au creux du chaos, évidemment le nôtre,
Le Seigneur tout-puissant pour un temps abaissé,
Prend la forme d’un corps par les clous oppressé,
Amour vraiment divin qui fait de Christ l’apôtre !
O le regard du Ciel à l’espoir amoureux,
Jamais dans mon parcours je ne vécus heureux,
Poussière d’au-delà qu’un charnel soleil dore !
De l’aube du saint lieu approchez-vous enfants !
Car après le brouillard soudain j’ai vu l’aurore :
Revoici les rayons pour toujours réchauffants !
Ving-cinq mai dix-huitO