Le chant de l'infini
Et pourquoi ne pas rire au jour de la détresse ?
Quand le Maître s’invite à manger avec toi,
Pieuse injonction au firmament du moi,
Ah ! L’amour de Jésus qui désormais nous presse !
Vois s’abattre le fouet, ô cruelle caresse !
Avant que le romain ne couronne le Roi
De crachats et d’épine, à l’heure de l’effroi,
Puis la croix du salut très lentement se dresse !
Entends-tu sur les monts le chant de l’infini,
Face au crime pervers qui demeure impuni,
Le sanglot de l’archange au seuil de l’invisible !
Or les pharisiens lui montrèrent le poing ;
Juste après Golgotha plus rien n’était possible,
Mais l’homme sur le bois ne leur en voulut point !
Onze décembre dix-sept O