Plus jamais
Plus jamais ô mon Dieu je ne serai le même,
Car sur le Golgotha j’ai vu briller la croix,
Libation d’un jour, gaie et triste à la fois,
Ultime expression d’un Seigneur qui nous aime !
Toi qui fais de la vie un divin théorème,
Rescapé des enfers et Sauveur toutefois,
Comme l’astre d’argent lentement tu décrois,
Crépuscule d’une heure à la clarté suprême !
Au paradis du vrai, l’on a plus d’autre espoir,
Que de servir le Christ du matin jusqu’au soir,
Voilà le seul propos d’un Ciel que tu déplores !
Dans l’ombre inassouvie un bienveillant soleil ;
O voir des jours nouveaux les troublantes aurores,
Quand l’homme en son repos ne trouve le sommeil !
Deux décembre dix-septO