La poursuite
Et du vent assassin connaître la poursuite,
Quand tout semble infirmer l’incontestable ciel,
Au matin d’un chagrin qui paraît éternel,
Voilà bien le vécu d’une vaine conduite !
Des instants de bonheur la mémorable fuite,
Où l’être, souverain, se proclame immortel,
Glorifiant le corps dessus son propre autel,
Et dont Eve s’éprend, par le serpent séduite !
Dans le chaos des jours où murmure Sa voix,
Si douce et rassurante, ayant tout à la fois,
Comme un clairon d’argent dans le silence morne,
J’entends l’écho des pleurs qui sont presque taris,
Signal intemporel d’une amitié sans borne,
Où les cris valeureux succèdent au mépris !
Vingt-neuf novembre dix-septO