Le meilleur
Me voici naviguant de chaos en mystère ;
Le meilleur, je le sais, n’habite pas en moi,
Comme un homme inquiet qui scrute avec effroi,
La face de l’abîme au souffle délétère !
Et j’ai vu, dans l’azur, l’incandescent cratère,
Ce soleil d’au-delà qui nous vient du grand roi,
Lorsqu’Il nous communique une dose de foi,
Prodigieux destin que je ne saurais taire !
Mais voulons-nous salir le plancher des héros ?
Quand nous nous comportons trop souvent en bourreaux !
Et que l’humanité fait un bond en arrière !
Qui nous parle au désert pendant tout notre exil ?
N’avons-nous donc perçu le mot tendre du Père ?
« S’il s’agit de mourir, qu’il vive encor », dit-Il !
Vingt-sept novembre dix-septO