Brisure
Voir l’amour se briser au jour de la détresse,
O séparation te voilà dans nos murs,
Quand les rapports à l’autre ont cessé d’être purs,
Et que dorénavant la colère nous presse !
Sur la montagne sainte il n’est plus de prêtresse,
Et Diane ou Vénus n’engendre les futurs,
Derrière leur autel l’on ne voit pas d’azurs,
Pareilles à l’humain que dévore l’ogresse !
Mais qui donnera vie à l’homme épouvanté,
La femme secourable ou l’Etre en majesté ?
Comment prier le Ciel quand on ne sait qui croire ?
De l’éternel espoir qui surgit du néant,
Ah ! Mépriserons-nous la vision de gloire ?
Désespérance intime habillée en géant !
Vingt-et-un novembre dix-sept O