Partir
Partir vers un ailleurs aux rives chimériques,
Voilà ce que redit le chant des bateliers,
Que l’on entend s’ébattre en des cris réguliers,
S’affranchir du chaos comme de purs cantiques !
Des démons incarnés les sermons hérétiques,
Quand le prince de mort aux baisers singuliers,
Massacre innocemment les paisibles guerriers,
Sous l’ardente colère et les mots hermétiques !
Un propos génial et l’on va triomphant,
Comme l’adulte mûr qui redevient enfant,
O funèbre noirceur produite par les ormes !
Rien ne peut soulager notre embarras serein,
Mais faut-il agonir de sentiments difformes ?
Lorsque le vrai du vivre accouche, souverain !
Seize novembre dix-septO