Vanité
Mais n’as-tu pas perçu la vanité des choses ?
A l’heure de ces temps qui nous semblent douleurs,
Libation d’un corps d’où jaillissent les pleurs,
Quand tu passes ta vie en des fêtes moroses !
Dans les jardins anciens j’ai respiré les roses ;
Se peut-il qu’à présent tu rêves des ailleurs ?
Alors qu’en vérité l’on pense aux jours meilleurs,
Car dans de verts concepts désormais tu reposes !
Si l’on part un matin pour retrouver l’amour,
C’est parce que les cris s’élèvent tout autour,
Et qu’il fait bon dormir au firmament des songes !
O mon frère retiens de ces modestes vers,
Que rien ne rompt jamais les terrestres mensonges,
Sauf l’immense salut que l’on voit à travers !
Quinze novembre dix-septO