Cet amour qui nous presse
Les temps sont achevés, l’amour de Christ nous presse ;
Prononceras-tu donc le beau nom de Jésus ?
Obtenant le meilleur et les grâces en sus,
Gethsémané d’un jour où la nue est ivresse !
Dans le regard du Maître un ruisseau de tendresse,
Roulant ses flots sereins sous le vent aperçus,
Des vagues à foison agonisant dessus,
Ces brûlots d’océan comme un feu de détresse !
De tous ces gens de peu que ne soumet le vers,
Voilà bien le propos malhonnête et pervers :
Parcourir terre et mer pour faire un prosélyte !
Je t’aurais reconnue au signe sur le front,
Parmi les vains reflets d’un feu qui périclite,
A ce geste du corps où l’œil se fait si prompt !
Dix-neuf septembre dix-septO