Le bonheur absolu
Tu souffrirais alors de démonopathie,
Quand au creux de tes jours le démon si malin,
Ferait croire à l’élu sous sa robe de lin,
Qu’un esprit arrogant le transforme en pythie !
Du diable déchaîné l’ignoble répartie,
Contestant au Sauveur le salut cristallin,
Comme enclin à jamais au propos sibyllin,
Changeant le flux boueux en trompeuse amnistie !
Mais as-tu donc choisi le bonheur absolu,
Ce céleste repos que le Maître a voulu,
Comme un joug indolore ôtant la solitude ?
Puisque ton âme geint après l’éternité,
De Charybde en Scylla tu vas sans certitude,
Souriant follement comme on rit en été !
Onze septembre dix-septO