Le premier
Le premier qui s’exprime apparait comme juste,
Vient la partie adverse et ferraillent les mois ;
Le mal-être réel qui jaillit des effrois,
Se dresse sous les cieux en un sursaut vétuste !
Sur la lande, difforme, un misérable arbuste,
Comme à jamais étreint par des affreuses voix,
Ce tourment d’au-delà qui saisit les bourgeois,
Au jour du préjugé puis du discours auguste !
Bientôt sur l’horizon se dévoilent les temps,
Quelques regards épais aux miasmes éclatants,
Et dont jadis l’esprit se voulait insondable !
Vois ces hommes de peu s’avançant, pâles, nus :
O des nuits le fracas, inouï, formidable !
Bastion virtuel soumis aux inconnus !
Vingt-huit août dix-septO