Confusion
Dans la confusion le verbe est ma patrie,
Car le cri de l’amour souvent chargé d’embruns,
Jamais ne se défait en soupirs opportuns,
Quand l’aube en son lever se déclare meurtrie !
De douleur revêtue et d’angoisse pétrie,
Voici la destinée au creux des temps communs,
Gesticulations dont les fruits sont si bruns,
Lorsqu’arrive le mal, pieuse idolâtrie !
Parmi les coups du sort le ton devient méchant,
Et l’ignoble des jours le délire cherchant,
Recouvre de folie une fière apparence !
La torpeur éternelle ô mon Dieu voilà tout ?
Soulignant du ciel bleu la forte incohérence,
Mais qui logiquement dans le vrai tient debout !
Cinq août dix-sept O