Les fleurs d'au-delà
Mais fils as-tu le choix au jour de la détresse ?
Quand la tentation engendre le péché,
Comme cet aigle mort à jamais empêché,
De déployer son aile en un ciel qui l’oppresse !
O le cours de nos pleurs que l’affliction tresse !
Pareil à ce ruisseau par le vent asséché,
Que des filets d’argent maintiennent accroché,
Au soleil matinal d’une aube enchanteresse !
Avant de m’en aller j’aimerais tant savoir,
Si les fleurs d’au-delà se fanent vers le soir,
Dernière expression d’un mal-être sans borne !
Je parcours tout l’azur sans un seul coup férir ;
Pauvre semble la nue et le temps paraît morne :
Peut-être que l’oiseau se cache pour mourir ?
Deux août dix-septO