Les baisers lointains
Mais la fin, ô Seigneur, en quel siècle sera-ce ?
J’ai vu dessus l’autel monter le feu sacré,
Pareil à ce héros sous les cieux consacré,
Pour servir de pâture à la glèbe vorace !
Penché sur ton ego l’affliction ne passe,
Comme cet être feint par lui-même exécré,
Qui tiendrait de la nue un espoir mal ancré,
Et prisonnier du temps le voilà dans l’espace !
Dans la suite des jours il n’est rien après lui,
Que le discours charnel qui génère l’ennui,
Par le signe commun d’une folle épouvante !
Ah ! Le jour du repos au septième matin !
Juste émanation d’une sphère vivante,
Quand on sent du schéol le baiser si lointain !
Trente-et-un juillet dix-septO