Soldats !
O soldats de l’amour le Seigneur vous regarde !
Montrez lui votre zèle à l’instant du combat,
Brouillard d’affliction sublimant le sabbat,
Et qu’alors sabre au clair vous ne baissiez la garde !
Veux-tu du crépuscule une splendeur blafarde ?
S’abstenir de rapports ou pratiquer l’ébat,
Voilà bien sous les cieux l’inutile débat,
Quand déjà fond sur nous la belle, la camarde !
Mais le fait d’être fiers nous rendra-t-il heureux ?
Et la fureur de vivre habitant nos aïeux
Permettra-t-elle un jour de raviver la flamme ?
Il me restait en tête un rien d’éternité ;
Sur le bord des ruisseaux j’ai promené mon âme,
M’abreuvant à l’envi comme on boit en été !
Neuf juin dix-septO