Vers l'autre
De l’être articulé le bras tentaculaire :
A l’aube je te vis et l’autre était un roi,
Déferlement subtil pareil à ce charroi,
Cahotant sous la nue à l’ardente colère !
Se brise à Golgotha le rocher angulaire,
Libation d’un jour où le temps se veut moi,
Quand on scrute déjà le ciel d’avant l’effroi :
A l’automne attendri succède un froid polaire !
Enseigne-moi Seigneur à bien compter mes jours,
Comme un preux combattant qui s’en irait toujours,
Avec sous les souliers les ailes de la gloire !
Il te faudra jouir des hauts lieux de l’azur,
Et du temps éternel conserver la mémoire,
Pour te pencher vers l’autre en un geste plus sûr !
Dix-huit avril dix-septO