Le firmament de Dieu
Au plus fort de l’assaut le feu ne se fit blême,
Mais dans les yeux du chef nul soupçon de terreur,
Quand s’avançaient vaillants les soldats de l’horreur,
Recevant du schéol le châtiment suprême !
Vois ce raisonnement soustrait à notre schème :
O combattants du siècle au cri dominateur,
Vous posez sur le front un sourire rêveur,
Sacrifice brutal que l’on refait quand même !
Le firmament de Dieu ressemble à cet été,
Dont le prince charnel se serait vu jeté,
Lorsqu’un monde perdu se libère du glaive !
L’océan se fendit et rien ne fut plus beau ;
Sur les peuples hébreux la colonne s’élève :
Boirons-nous désormais le sang du vin nouveau ?
Quinze avril dix-septO