Récréance
D’espérer en ce siècle et dans cette existence,
Cela nous rendra-t-il confiants et heureux ?
A travers les brouillards de ces jours vaporeux,
Où l’un écrase l’autre en guise d’assistance !
O des temps abolis le chant de récréance,
Qui se lève au matin comme un vent langoureux,
Affligeant l’horizon d’un indicible creux,
Quand l’homme crie au ciel sous la douleur intense !
Vois sévir dans l’azur, pareil au châtiment,
L’obscur regard de fer que rien ne rend clément :
En effet mon ami la mort est chose étrange !
Nul ne peut ébranler les piliers du saint lieu,
Cet endroit si distant que l’inique ne change :
En ce monde lointain l’on pourrait tromper Dieu ?
Dix avril dix-septO