Plus jamais
Plus jamais mon amour je ne dirai : « je t’aime ! »
Un mal insidieux s’est emparé de toi,
Mon cœur à l’abandon tout parcouru d’effroi,
Se brise sous la nue, en une aurore blême !...
…Et s’avançaient nos corps pour le bonheur suprême,
Ce désir lancinant qui déjà faisait loi,
Quand dans le feu charnel alors tu semblais moi,
Affection sublime où l’autre devient même !
O le regard subtil de ce bel inconnu,
Lorsque mes yeux jaloux me laissaient triste et nu,
En ce désert si froid j’ai vu brûler nos âmes !
La nuit parut clarté puis s’en vint le matin,
Saisis de passion bien sûr nous nous aimâmes,
Accomplissant ainsi notre joyeux destin !
Sept avril dix-septO