Si ce n'est
Faut-il capituler au jour de la colère ?
Lorsque dans le malheur rien ne semble debout,
Vivre cette infamie où le néant veut tout,
Dernière expression d’un feu caniculaire !
N’as-tu vu dans ce lieu le bras tentaculaire,
De cette hydre funèbre en l’ultime raout,
Quand s’en vient la misère au meilleur du mois d’août,
O souffrir de l’amour l’emprise tutélaire !
La vie aux cent faciès se presse d’accourir,
Quel est donc son propos, si ce n’est de mourir ?
Dessinant dans l’azur de charnelles spirales !
Il te faudra lutter contre l’orage alors,
Mais ne livre ton âme aux humeurs sépulcrales,
A ces soi-disant rois qui méprisent leur corps !
Premier avril dix-septO