Les liens secrets
Quoi ! La vie ou la mort au jour de la détresse !
Mais que vois-je ô mon Dieu ce chrétien sous un bât ?
Celui de la bêtise et du poignant stabat,
Libation d’un soir où la nue est ivresse !
Ah ! Les liens secrets que l’affliction tresse,
Lorsque dans la douleur, au plus fort du combat,
Bas-lieu de l’univers où l’on craint le sabbat,
L’ultime avènement très lentement se presse !
Vois désormais s’enfuir de la main des géants,
Echappant dans l’horreur aux désespoirs béants,
Les peuples de toujours qui ne veulent de trêve !
La mine déconfite, avec des pleurs dans l’œil,
Ne trouvant le repos sur la foi d’un seul rêve,
L’un construit sa maison, les autres leur cercueil !
Vingt-sept mars dix-septO