Un morceau de ciel bleu
O la confusion où plus rien n’est possible,
Pareil au temps maudit qui culmine en été,
Lorsque le fils d’Adam se croit illimité,
Infructueux essai d’asservir l’indicible !
J’ai prononcé ton nom, rumeur incoercible,
Soubresaut de l’enfer, soupir d’éternité,
Qui se meurt sous les cieux avant d’avoir été,
A l’heure du charnel, quand on nous prend pour cible !
Vois sortir du tombeau le corps enseveli,
Manifestation du plus terrestre oubli,
Flottant comme un linceul au hasard de la fange !
Dans ma quête d’amour je ne recherchais Dieu,
Mais quand on s’est croisé j’ai vu sourire un ange,
Accrochant à la nue un morceau de ciel bleu !
Dix mars dix-septO