Le siècle de fer
Veux-tu toujours sonder cet azur que l’on raille ?
Toi qui redis sans cesse : « où donc trouver le ciel ? »
Pieuse attention du mirage charnel,
Mais il n’est de salut quand le monde déraille !
Vois tous ces gens de peu, misérable prêtraille,
Provisoires suppôts au jour de l’éternel,
Comme ces oiseaux morts d’un temps matériel,
Essuyant sous la nue une ardente mitraille !
S’en viennent les discours mais où gît la vertu ?
Le malheur de chacun ont-ils trop combattu ?
S’agit-il d’asservir l’univers en cellule ?
Autour de nous l’on craint de perdre la cité,
En ce siècle de fer où l’ignoble pullule :
Voilà le vrai sermon masquant la vérité !
Sept mars dix-septO