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Tsilla
 

Et mon regard troublé se brise dans la nue,
Comme un charnel ressac qui mugit tendrement,
Au paradis d’amour il n’est plus de serment,
Lorsque l’on suit des yeux une belle inconnue !
 


O séparation te voilà parvenue,
Jusqu’au fictif rempart frappé d’écroulement,
Qui sépare le ciel et le lieu du tourment,
Construction d’un temps que le charme atténue !
 


Nonobstant la douleur tu cours après le vent,
Le bonheur fugitif à jamais poursuivant :
J’entends ce désespoir qui demeure vivace !
 


Malgré les cris altiers notre peine dort là ;
De nos liens cruels franchissons la crevasse :
Le mal a disparu ? Marions donc Tsilla !
 

                             Vingt-huit février dix-septO
Les sanctuaires
 
terrestres