La singulière image
O sentir dans tes yeux la singulière image,
De ce splendide amour à la forme de croix,
Qui triomphe à présent de tous nos désarrois ;
Vois le terrible flot où la grâce surnage !
Ne cherche en ton esprit le remède au carnage :
Le salut t’appartient dès l’instant où tu crois,
Et le matin du sort se moque des effrois,
Quand au jour du tourment l’autre ne se veut sage !
Faut-il encor gémir bien avant que d’entrer,
Dans ce désert obscur, si l’on doit se murer ?
Puisqu’en la fin de nuit le crépuscule est rouge !
Adopte de l’espoir le regard lumineux,
Te voici dans le drame aussi puant qu’un bouge,
Lorsque tu peux défaire un par un tous les nœuds
Dix-huit février dix-septO