Azur
Dans ton orgueil inné tu referais le monde,
Redisant de Sigmund l’improbable oraison,
Evangile de l’âme atteint de déraison,
Logique d’un instant qu’aucun regard ne sonde !
Malmenés sous les cieux comme un vaisseau sur l’onde,
L’on craint d’être défait par un feu de saison,
Et pour notre repos il n’est pas d’horizon,
Lorsqu’on cherche ici-bas une fierté profonde !
Ecoute le soupir du poète fervent,
Auquel dans la douleur se rattache le vent,
Confession d’un jour que la tristesse nomme !
Vois s’élever le Fils en un éclat si pur,
Contemple sa beauté car tu seras cet homme,
Attestant du ciel bleu l’inoubliable azur !
Cinq février dix-septO