Le pouvoir de la rose
Comprends-tu maintenant le pouvoir de la rose ?
Car c’est bien lui toujours qui délivre un parfum,
Cette éternité vraie au soupir opportun :
Dans les rayons d’Eos j’ai perçu quelque chose !
Passe le temps maudit et tu t’en vas morose,
Comme un nuage noir délivrant son embrun,
Affirmant sous les cieux par un cri de tribun,
Un rafraîchissement dont le Sauveur dispose !
O le chaos charnel pareil au bois flottant,
Qui redit des remous l’inépuisable instant,
Manifestation de l’homme solitaire !
En l’indicible pleur, nous brûlons, incertains,
Mais l’incessant combat ne se prolonge en terre,
Citadelle imprenable aux multiples destins !
Trois février dix-septO