Aux environ d'Eden
Aux environs d’Eden le feu caniculaire,
Et l’être intransigeant par lui-même insulté,
Dans l’aube du malheur, sur ses chevaux monté,
Se dresse tout à coup au détriment du plaire !
Du jour crucifié l’heure crépusculaire,
Et l’orgueilleuse chair se grime en liberté,
Alors que l’âme humaine, esprit épouvanté,
Se charge évidemment d’une ardente colère !
Te voilà scrutant donc les replis d’une peau,
Qui se soulèverait, pareille à ce drapeau,
Quand au vent du matin l’arbre berce sa palme !
O le facies dernier de cet abîme impur !
Le ciel redevient fixe et la nuit semble calme :
Qui bravera bientôt l’inamovible azur ?
Vingt-sept janvier dix-septO