Idéal et réel
Au dessus du chaos, la voix de Christ s’élève,
Mais tu restes prostré face à ce sentiment,
Que le bel univers en son discours te ment,
Et que tu ne puis croire à l’impossible trêve !
Vois ton âme éblouie en ce jour qui s’achève :
Te voilà désormais prisonnier d’un tourment,
Qui confond le réel, parfois confusément,
Avec un idéal agencé comme un rêve !
O prier instamment pour infléchir les cieux,
Voici bien le propos du chant mystérieux,
Qu’on entend sous la nue aux moments de détresse !
Enfance de la vie où l’on pleure en chantant,
Puisqu’il nous faut gémir quand le désir nous presse,
Le chemin parsemé d’un sanglot envoûtant !
Vingt-et-un janvier dix-septO