Traces
Signifie, ô mon Dieu, ce que suivre veut dire !
Faut-il te laisser faire une trace en l’esprit ?
Comme un facies rêveur qui désormais sourit,
Illuminant la nue aux accents d’une lyre !
Considère ce bien que nul ne peut décrire,
A l’heure où le tourment pieusement périt,
Et dans l’obscurité se révèle proscrit,
Formidable sursaut d’un vent qui se déchire !
Ne vois-tu pas s’enfuir, dans le fracas des corps,
Les esprits effrayants et les ombres des morts ?
Redoutable épouvante où le ciel n’est propice !
Parmi les cris sans voix et les yeux endormis,
Quitterons-nous alors l’horrible précipice,
Où le bronze l’airain se dressent insoumis !
Quinze janvier dix-septO