Combat
J’ai perçu de l’humain l’incroyable dilemme,
Avancer ou périr, comme un preux combattant,
Qui se serait perdu, les drapeaux agitant,
Dans les mornes replis d’une aube toute blême !
Ne perds du temps commun la direction même !
T’orientant avec le précieux sextant,
Soumis à ce sanglot d’un remords envoûtant,
Mais rien ne peut troubler l’éclat vif de la gemme !
Vient le soleil nourri, quand s’approche l’été,
Comme un trait de douceur si tendrement jeté,
Dans le feu tutélaire où le Fils tient son trône !
Prosterné devant Toi, le sublime je sens,
Lorsqu’on pose à nos fronts du ciel bleu la couronne,
Pareils à ces facies aux sourires puissants !
Huit janvier dix-septO