Golgotha
Au plus profond des cieux le puissant belvédère,
Et l’étoile en la nue accouche de l’Enfant,
Humble libérateur au propos réchauffant,
Délivrant alentour la grâce légendaire !
O le suprême instant, lorsque la foi fédère,
Les vespéraux brouillards, le rayon triomphant,
En un disciple ému que le soldat pourfend,
Citoyen d’un pays où l’amour vrai sidère !
Du centenier soudain énamouré d’azur,
Le formidable mot, le vocable si sûr,
Alors qu’à l’horizon le couchant semble triste !
Vois le Fils attendri tel Moïse au berceau,
Sublime ambassadeur d’un bonheur qui persiste,
Quand les eaux et le sang se défont en ruisseau !
Vingt-sept novembre seizeO